La colère des ouvriers licenciés, des travailleurs sans salaire et des jeunes chômeurs de Tuzla s’est étendue depuis le 6 février à l’ensemble de la Bosnie-Herzégovine. Partout, tant dans la Fédération Croato-Musulmane qu’en Republika Srbska, la population descend dans les rues pour protester contre le chômage, les fermetures d’usines, les politiques anti-sociales et la corruption des politiciens au service de la bourgeoisie maffieuse. Le 7 février, à Tuzla, Zenica et Sarajevo, la population a attaqué et incendié plusieurs bâtiments symboles du pouvoir en place.
Bâtiment du gouvernement à Tuzla, 7 février. Sur le mur on peut lire “Ostavke svi !
Smrt nacionalizmu !”
(Qu’ils dégagent tous ! Mort au nationalisme !)
Nous affirmons notre solidarité aux ouvriers et chômeurs de Bosnie-Herzégovine. Mais au-delà de notre solidarité avec nos sœurs et frères de classe des Balkans, la colère qui s’exprime en Bosnie-Herzégovine doit aussi nous…
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